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Les approches sensorielles et motrices

Pourquoi ?

  • Une très grande majorité des enfants neuro-atypiques ont des troubles sensoriels, moteurs et des faiblesses de perception corporelle 

  • Pour les enfants TSA, TDAH ou ayant un retard de développement, ces troubles sont souvent peu visibles et peu accompagnés mais sont souvent à l’origine de l’apparition d’autres troubles, notamment comportementaux. Ils ont notamment des troubles sensoriels et une mauvaise perception corporelle. Les approches sensorielles et motrices vont les aider à avoir une meilleure perception d'eux mêmes et à faire sens de leur environnement.

  • Pour les enfants ayant des troubles moteurs, le besoin est différent : bébés, ils n’ont pas pu réaliser beaucoup des mouvements aléatoires puis volontaires qui permettent au cerveau de créer une perception complète de soi et une différenciation de toutes les parties de leur corps. Celles-ci ne sont pas innées, elles reposent sur les expériences sensorielles et motrices des premiers mois de vie. 

  • Entre 0 et 2 ans, il se crée jusqu'à 1 million de nouvelles connexions neuronnales par seconde, et ceci grâce à des expériences purement sensorielles et motrices: il convient pour l’essentiel de ces enfants de compenser les expériences qui n’ont pas été vécues ou pas correctement intégrées pour consolider un socle fragile

Comment ?

  • Améliorer la perception corporelle

  • Créer une image corporelle complète, une image de soi claire

  • Différencier toutes les parties de leur corps

  • Améliorer les perceptions sensorielles, réduire les hyper-sensibilités

  • Améliorer les fonctions motrices, l’équilibre, la coordination

  • Réduire l’effort inutile et rendre le mouvement plus intégré et automatique

  • Réduire le stress ou l’anxiété créés par des hyper ou hypo-sensibilités sensorielles 

Quelles approches ?

  1. Kinésithérapie classique

  2. Kinésithérapie spécifique (Le Metayer, Bobath, Votja, Contrainte induite)

  3. Ergothérapie

  4. Psychomotricité

  5. ​Feldenkrais ou Anat Baniel Method Neuromovement

  6. Medek

  7. Intégration sensorielle

  8. Intégration des réflexes : RMTi, MNRI, IMP

  9. Stimulation par le mouvement et la musique filtrée : Tomatis, Neurologic music therapy, Integrated Listening system

  10. Neurologie fonctionnelle

  11. Padovan

  12. Rolfing

  13. Brain Gym

  14. Stimulation Basale

  15. Yoga, Reiki, Tai-chi

Principales publications scientifiques

Autism: the movement perspective - Elizabeth B. Torres and Anne M. Donnellan, Rutgers University and University of San Diego USA - 2015 (375 pages, )

Autism: the micro-movement perspective - Elizabeth B. Torres and  Maria Brincker, Rutgers Center for Cognitive Science, Movement Disorders, Neurology

An exploration of sensory and movement differences from the perspective of individuals with autism - Jodi Robledo, Anne M. Donnellan, and Karen Strandt-Conroy

Motor development and motor resonance difficulties in autism: relevance to early intervention for language and communication skills - Joseph P. McCleery and Natasha A. Elliott, School of Psychology, University of Birmingham, West Midlands, Birmingham, UK

Movement analysis in infancy may by useful for early diagnosis of autism - Philip Teitelbaum, Osnat B. Teitelbaum, Joshua Fryman, and Ralph Maurer

Rethinking autism: implications of sensory and movement differences for understanding and support - Anne M. Donnellan, David A. Hill, and Martha R. Leary

Somatosensory processing in neurodevelopmental disorders - Carissa J. Cascio, Journal of Neurodevelopmental Disorders, 2010

A Biomarker Characterizing Neurodevelopment with applications in Autism - Di Wu, Jorge V. José, John I. Nurnberger & Elizabeth B. Torres - Revue Nature, 2018

Empathizing with sensory and movement differences: moving toward sensitive understanding of autism, Steven K. Kapp

Meta review of systematic and meta analytic reviews on movement differences, effect of movement based interventions, and the underlying neural mechanisms in autism spectrum disorder, M. Miyahara, Movement Development Clinic, University of Otago, New Zealand

Primitive Reflexes and Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder: Developmental Origins of Classroom Dysfunction - Myra Taylor, Stephen Houghton and Elaine Chapman - The University of Western Australia – International Journal of Special Education 2004, Vol 19, No1

Reflexes Gone Astray in Autism - Philip Teitelbaum, Osnat B. Teitelbaum, Joshua Fryman, and Ralph Maurer

Retained Primitive Reflexes and ADHD in Children - Jana Konicarova and Petr Bob - Activitas Nervosa Superior 2012, 54, No. 3-4

Principles of Dissolution and Primitive Reflexes in ADHD - Jana Konicarova & Petr Bob - Activitas Nervosa Superior 2013, 55, No. 1-2

Persisting primitive reflexes in medication-naive girls with attention-deficit and hyperactivity disorder - J Kornicarova, Petr Bob, Neuropsychiatric Disease and Treatment, 2013

Primary reflex persistence in children with reading difficulties (dyslexia): A cross-sectional study. - McPhillips M, Jordan-Black J-A. - Neuropsychologia 2007

The effects of the Primary Movement programme on the academic performance of children attending ordinary primary school. - Jordan-Black J-A. - Journal of Research in Special Educational Needs 2005

Prevalence of persistent primary reflexes and motor problems in children with reading difficulties - McPhillips M, Sheehy N. - Dyslexia 2004

Effects of replicating primary-reflex movements on specific reading difficulties in children. - McPhillips M, Hepper PG, 2000

Motor deficits in children with autism spectrum disorder: a cross-syndrome study. Autism research., 7 (6). pp. 664-676. McPhillips, M. and Finlay, J. and Bejerot, S. and Hanley, M. (2014)

Primitive Reflexes and Postural Reactions in the Neurodevelopmental Examination Dimitrios I. Zafeiriou, MD, PhD - Pediatr Neurol. 2004 

The Effectiveness of the Feldenkrais Method: A Systematic Review of the Evidence Susan Hillier, Anthea Worley, International Centre for Allied Health Evidence, March 2015

Synthèse partielle

  • 83% des enfants TSA présentent des scores moteurs au moins d’un niveau inférieur à la population générale, avec de plus grandes déficiences observées chez les enfants avec un autisme plus sévère (à comparer avec 6% des enfants non-TSA).

  • Les différences motrices sont peu ou pas perçues car elles ont lieu à des échelles de temps largement inférieure à  notre perception consciente, mais sont mesurables et très précisément quantifiables par des capteurs de mouvement (E. Torres)

  • Ces recherches permettent d’identifier le mouvement comme un marqueur, permettant un diagnostic à la fois fiable et précoce.

  • Elles identifient aussi le mouvement et les approches thérapeutiques impliquant stimulations motrices et sensorielles (notamment visuel, auditif et vestibulaire), comme des pratiques permettant d’agir positivement sur le développement (dès le plus jeune âge) et de favoriser les autres apprentissages (comme le langage, cognitif, interactions sociales)

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